Vers la résilience : la mécanique du chaos
La mécanique du chaos : la pénurie
(c) France 3 Régions
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Il existe plusieurs formes de pénuries :
- La pénurie liée à une crise passagère, comme lors de mouvement sociaux engendrant des blocages de supermarchés ou de dépôts pétroliers.
(c) France bleu
Dans ce cas, le réflexe bien compréhensible de toute personne qui dépend de son véhicule à moteur pour travailler, et donc s'assurer des revenus, consiste à anticiper sa consommation et faire le plein, voire un peu plus.
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Dans ce cas, le réflexe bien compréhensible de toute personne qui dépend de son véhicule à moteur pour travailler, et donc s'assurer des revenus, consiste à anticiper sa consommation et faire le plein, voire un peu plus.
Même chose pour les produits qu'elle consomme couramment. Histoire de laisser passer la tempête en toute tranquillité.
Dans la majorité des cas (quoi que...) ça se passe dans le calme et sans inquiétude. Après tout, ça ne va pas durer...
- La pénurie liée à une crise durable à l'image de la crise sanitaire majeure que traverse le monde.
Ici, la pénurie est clairement liée à un effet de panique, entretenu par les médias dont le principal fond de commerce est la peur.
Peur qui a, contre toute logique, précipité les français les uns contre les autres comme de sardines en boite dans les supermarchés, au lieu de rester chez eux à l'abri de la contamination...
Peur du lendemain, car là on ne sait pas combien de temps ça va durer. Ce qui caractérise un scénario rouge.
Sans oublier le fait qu'une très grande majorité de français n'ont quasiment aucun stock d'avance à domicile. Pourquoi faire ?... Et bien maintenant on sait !
- Et puis il y a la pénurie organisée : elle résulte du choix de certains producteurs ou distributeurs d'organiser des ruptures de stock ou des "tensions d'approvisionnement", d'une par pour obtenir un meilleur profit (la Loi du marché) et d'autre part pour profiter du "réflexe" des consommateurs du produit en question, qui consiste à acheter plus que nécessaire, "en cas de rupture", justement...
Résultat : au mieux, notre marque préférée est remplacée par des produits "low cost" ou portant la marque de l'enseigne, au pire, des rayons vides.
Conséquence : peut-être faudrait-il faire preuve d'un peu plus de rationalité dans nos achats et changer de mentalité en apprenant à les anticiper.
L'idée serait de constituer progressivement des réserves, de manière REFLECHIE et les entretenir à la manière d'un gestionnaire de stock. Ce que certains appellent un "placard vivant" : on stocke ce que l'on à l'habitude de consommer et on consomme ce que l'on a stocké, afin d'assurer une rotation des réserve.
Sans oublier nos anciens : intégrer le fait que nos stocks personnels peuvent dépanner un membre de la famille, une personne dépendante ou un voisin. C'est ça aussi, entretenir la résilience d'une nation.
Au final, le but n'est pas de jouer les fourmis, mais de réduire fortement les risques, face à une crise majeure, en ne sortant de son domicile que pour des raisons impératives.
Peur qui a, contre toute logique, précipité les français les uns contre les autres comme de sardines en boite dans les supermarchés, au lieu de rester chez eux à l'abri de la contamination...
Peur du lendemain, car là on ne sait pas combien de temps ça va durer. Ce qui caractérise un scénario rouge.
Sans oublier le fait qu'une très grande majorité de français n'ont quasiment aucun stock d'avance à domicile. Pourquoi faire ?... Et bien maintenant on sait !
- Et puis il y a la pénurie organisée : elle résulte du choix de certains producteurs ou distributeurs d'organiser des ruptures de stock ou des "tensions d'approvisionnement", d'une par pour obtenir un meilleur profit (la Loi du marché) et d'autre part pour profiter du "réflexe" des consommateurs du produit en question, qui consiste à acheter plus que nécessaire, "en cas de rupture", justement...
Résultat : au mieux, notre marque préférée est remplacée par des produits "low cost" ou portant la marque de l'enseigne, au pire, des rayons vides.
Conséquence : peut-être faudrait-il faire preuve d'un peu plus de rationalité dans nos achats et changer de mentalité en apprenant à les anticiper.
L'idée serait de constituer progressivement des réserves, de manière REFLECHIE et les entretenir à la manière d'un gestionnaire de stock. Ce que certains appellent un "placard vivant" : on stocke ce que l'on à l'habitude de consommer et on consomme ce que l'on a stocké, afin d'assurer une rotation des réserve.
Sans oublier nos anciens : intégrer le fait que nos stocks personnels peuvent dépanner un membre de la famille, une personne dépendante ou un voisin. C'est ça aussi, entretenir la résilience d'une nation.
Au final, le but n'est pas de jouer les fourmis, mais de réduire fortement les risques, face à une crise majeure, en ne sortant de son domicile que pour des raisons impératives.
En situation de crise sanitaire majeure, la seule raison impérative de sortir de son domicile devrait être limitée à l'accès aux soins d'urgence et rien d'autre : question d'organisation... Et de résilience.



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