Est-ce vraiment nécessaire ?
En parcourant le très sérieux site institutionnel « Géorisques », on peut lire le paragraphe suivant, qui est édifiant :
« Les catastrophes ayant pour origine un phénomène naturel ou un risque technologique sont en augmentation constante depuis un siècle. Cette situation est susceptible de s’aggraver avec le changement climatique qui pourrait augmenter la fréquence et la gravité des événements extrêmes, mais également avec l’intensification des activités humaines couplée à l’accroissement démographique. La multiplication des enjeux exposés et l’augmentation des aléas impliquent de développer la résilience des territoires, c’est-à-dire renforcer leur résistance face à une menace et les mettre en capacité de retrouver rapidement leurs fonctions vitales (habitats, activités, infrastructures, gouvernance…). »
Si les institutions commencent à prendre des mesures pour assurer la continuité de l’activité économique et politique en cas d’évènement grave, on pourra constater qu'il y a un manque flagrant de communication, auprès des citoyens, sur les outils qui leur permettraient aussi de se préparer un minimum.
Pourtant, de nombreuses informations sont disponibles, pour peu que l'on se donne la peine de chercher :
C'est comme si le sujet était trop anxiogène pour notre fragile société... Pas de panique, on gère pour vous, continuez à consommer en toute quiétude...
Pourtant, une métaphore bien connue nous dit bien que la résistance d’une chaine dépend de celle de son maillon le plus faible…
Il apparaît donc clairement que chacun doit développer sa résilience, à sa propre échelle : les Services de l’Etat, les Collectivités, les Entreprises et surtout les citoyens.
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