Scénario rouge

 

(c) Frontiers Science News

Il y a un an, le 20 janvier 2020, je partageais mes inquiétudes au sujet de l'émergence d'une épidémide de "pneumonie virale" en Chine, ayant alors touché 218 personnes à travers le monde...

Epidémie qui concordait avec le nouvel an chinois et le déplacement de centaines de millions de personnes.

Epidémie qui tombait aussi en plein milieu de manifestations et mouvements sociaux importants en France.

Qu'en est-il à ce jour ? Nous le savons tous.

Au 20 janvier 2021, environ 2 940 000 personnes touchées pour 71 000 décès en France.

Presque 96 millions de personnes touchées pour 2 060 000 décès dans le monde !

Apparition de plusieurs nouvelles souches, appelées "variant", en provenance du Royaume-Uni ou d'Afrique du Sud.

Un virus qui semble, sous une forme ou une autre, totalement incontrôlable à l'échelle planétaire, malgré le démarrage de campagnes de vaccination dont personne ne peut constater l'efficacité réelle sur le terrain au moment où j'écris ces lignes. 

Pour cela il faudra patienter (et tenir !) encore plusieurs semaines.

Aucune crise sanitaire, depuis la grippe espagnole et hors guerres mondiales, n'a touché l'humanité à ce point pour une période aussi longue, sachant qu'à ce jour, personne ne peut en prévoir l'issue.

Ce qui correspond exactement à un scénario rouge*, dans l'échelle des situations de rupture de la normalité : crise d'une portée planétaire, d'une durée supérieure à 90 jours et avec une date de résolution et de retour à la normale indéterminée ou indéterminable.

* Voir l'article du 3 janvier 2020 "Vers la résilience - Etape 1 : évaluer les risques".

En attendant ?

Avons nous d'autres choix que de continuer à appliquer toutes les mesures de protection préconisées ?

Nous pouvons au moins (mais pour combien de temps ?) nous préparer à encaisser les chocs suivants et anticiper l'achat de toutes les ressources qui nous permettront :

- De rester confiné au domicile en réduisant au maximum les sorties nécessaires pour se ravitailler ;

- De travailler : fournitures professionnelles, outils de télétravail, matières premières, carburants, etc.

- De nourrir notre cerveau avec des produits culturels, afin de ne pas sombrer dans la déprime du "boulot-dodo".

Et ceci pour une période indéfinie.

Sans oublier que, pour le moment, notre vie quotidienne n'est bouleversée qu'à minima, car pour la plupart, nous avons échappé en grande partie à ça :

 






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